Régionales: Pulvar veut booster l'économie solidaire en Ile-de-France

Audrey Pulvar, tête de la liste soutenue par le PS en Ile-de-France pour les régionales, veut faire de l'économie sociale et solidaire (ESS) "un secteur majeur de l'économie francilienne", a-t-elle répété vendredi lors d'un déplacement en Seine-et-Marne.

L'ESS, "qui emploie plusieurs dizaines de milliers de personnes dans la région, est le secteur qui a le mieux résisté à la crise du Covid", a affirmé Mme Pulvar. "Ce n'est pas un hasard, c'est un secteur basé sur l'humain, le proche, le lien social".

La candidate visitait l'entreprise ATF Gaia à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), qui relève à la fois de l'économie circulaire et de l'économie solidaire : spécialisée dans le reconditionnement de matériel informatique, elle emploie aussi deux tiers de personnes en situation de handicap parmi ses salariés.

Pour financer ce secteur d'entreprises aux valeurs sociales (coopératives, mutuelles, associations...), Audrey Pulvar mise sur son projet de banque publique d'investissement régionale. Elle entend aussi "réhabiliter d'anciennes zones d'activités qui tombent en décrépitude".

Une victoire d'Audrey Pulvar à ce scrutin "permettrait de prendre conscience" que "le social, l'économie et l'écologie peuvent faire bon ménage", a assuré Olivier Faure, premier secrétaire du PS et député de Seine-et-Marne venu soutenir celle qui est également adjointe à la maire PS de Paris Anne Hidalgo en charge de l'alimentation durable, .

Interrogée sur la présence de trois listes de gauche dans sa région (en plus de la sienne, celle de LFI et du PCF menée par la député insoumise Clémentine Autain, et celle d'EELV menée Julien Bayou), Mme Pulvar a affirmé que ces "trois offres politiques de gauche ne sont pas tout à fait les mêmes".

"C'est trois fois la possibilité de mettre à l'agenda politique et médiatique nos idées et je trouve cela assez réjouissant", a-t-elle dit. Selon les sondages, toutes trois se tiennent dans un mouchoir de poche, à plus ou moins 10%.

Jeudi sur RTL, l'ancienne journaliste avait affirmé que la gratuité des transports, mesure phare de son programme, que Julien Bayou juge irréalisable, n'était "pas négociable" dans la perspective d'union des trois listes entre les deux tours.

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