Recherche publique: plus de 250 start-up issues des Satt depuis 2012

Les Sociétés d'accélération du transfert de technologies (Satt), lancées en 2012 pour faire émerger des start-up issues de la recherche publique, ont contribué à créer jusqu'à présent 256 entreprises.

Le temps entre la création de l'entreprise et la première levée de fonds a progressivement diminué, passant de deux ans et demi pour les sociétés créées avant 2014 à moins d'un an pour celles créées en 2016, ont indiqué le Réseau Satt et Bpifrance, lundi dans un communiqué commun. Bpifrance a soutenu les trois quarts des start-up créées.

Au total, 125 levées de fonds ont été réalisées par des start-up issues des Satt depuis 2012, pour un total de 185,2 millions d'euros levés, selon le communiqué.

Plus de la moitié (59%) des start-up créées avec l'aide des Satt développent des technologies de rupture issues de la recherche fondamentale (deeptech) dans des domaines allant du numérique, à l'ingénierie aux biotechnologies et aux technologies médicales.

Cela "implique un temps de recherche et de développement long, ainsi qu'un accompagnement indispensable jusqu'à l'industrialisation et/ou la commercialisation de leurs produits", soulignent le Réseau Satt et Bpifrance.

La banque publique "lancera prochainement, en collaboration avec ses partenaires, un grand plan deeptech" pour doper la création de start-up issues de la recherche publique, indique le communiqué, en faisant référence aux annonces du Premier ministre Edouard Philippe le 3 mai dans le Cher.