Quelque 1,57 million de téléspectateurs en moyenne ont suivi mardi soir sur France 2 l'émission spéciale consacrée aux océans lors de laquelle le président Emmanuel Macron a défendu son bilan environnemental, selon les chiffres de Médiamétrie publiés mercredi.
Le score d'audience de cette émission (9,1% de part d'audience, PDA), dont le format et le thème étaient toutefois inhabituels, est bien inférieur à celui des précédentes interventions télévisées du chef d'Etat.
Elle a été moins regardée que la série policière "Bellefond" avec Stéphane Bern sur France 3 (3,3 millions de téléspectateurs, 19% de PDA) et que le jeu Koh Lanta sur TF1 (3 millions de téléspectateurs, 16,9% de PDA).
Le 13 mai, près de 5 millions de téléspectateurs en moyenne (27,8% de PDA) avaient regardé l'intervention de M. Macron lors d'une émission spéciale sur TF1, format traditionnellement moins suivi que les allocutions solennelles lors d'événements exceptionnels.
Le 5 mars, la précédente intervention présidentielle, consacrée à la situation internationale, avait été suivie par plus de 15 millions de téléspectateurs sur TF1, France 2, M6, TMC, LCP et les quatre chaînes info, BFMTV, CNews, LCI et franceinfo (71,6% de PDA, toutes chaînes confondues).
Diffusée mardi à partir de 20h20, l'émission "Urgence océan: un sommet pour tout changer" était le point d'orgue d'une séquence lors de laquelle M. Macron s'est fait porte-parole de la cause des océans à Monaco puis à Nice, pour une conférence internationale de l'ONU qu'il coprésidait avec le Costa Rica.
Pendant près de 2h30, sur un plateau installé sur la Promenade des Anglais, il a répondu aux questions des présentateurs, Léa Salamé et Hugo Clément, et dialogué avec plusieurs intervenants, donc l'astronaute Thomas Pesquet et le militant écologiste américano-canadien Paul Watson.
Par ailleurs, quelque 4,8 millions de téléspectateurs (28,6% de PDA) ont suivi l'interview du Premier ministre François Bayrou dans le 20h00 de TF1. Pendant 10 minutes, il a notamment été interrogé sur l'agression mortelle d'une surveillante par un collégien de 14 ans.
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