Le gouvernement est "au travail et mobilisé" sur la question des punaises de lit qu'il suit "de très près", a appris l'AFP vendredi de source gouvernementale à l'issue d'une réunion interministérielle sur le sujet.
"Tous les ministères sont au travail et mobilisés sur ce sujet", a souligné cette source, après une réunion de deux heures vendredi matin à Matignon au niveau des cabinets, qui était destinée à établir "un état des lieux".
"On est passé d'un sujet d'actualité qui inquiète les Français à un sujet sur lequel le gouvernement travaille et se mobilise pour établir les constats et apporter des solutions nécessaires, soit déjà existantes, soit nouvelles", a-t-elle ajouté, en soulignant que "beaucoup de choses existent déjà" pour lutter contre les punaises de lit.
L'objectif de cette réunion "de travail", qui pourrait "en appeler d'autres", "était d'échanger entre les uns et les autres pour savoir ou en étaient les ministères concernés dans leurs périmètres, en terme de constats et de solutions", a-t-on ajouté.
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran avait pourtant promis que cette réunion déboucherait sur "des décisions et des orientations" afin de "répondre à l'angoisse légitime des Français" sur les punaises de lits, qui sont l'objet d'une inquiétude croissante dans l'opinion.
L'exécutif s'est retrouvé sous pression avec la multiplication ces dernières semaines des signalements de punaises de lits dans des lieux publics.
L'Algérie a annoncé vendredi la mise en place de "mesures préventives" pour empêcher toute propagation.
Des professeurs d'un lycée parisien, le lycée Elisa Lemonnier dans le 12e arrondissement, ont fait valoir leur droit de retrait jeudi après la découverte de punaises de lit dans leur établissement.
Le ministre chargé des Transports, Clément Beaune, avait assuré mercredi qu'il n'y avait "pas de recrudescence" de la présence de punaises de lit dans les transports publics et demandé aux opérateurs de publier "tous les trois mois" les données sur les cas signalés.
Bien que le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, ait affirmé mardi que "ce n'est pas un motif à une panique générale", le problème génère des frictions politiques avec les oppositions de gauche qui réclament une action plus déterminée contre ces parasites.