La première édition de la Semaine des métiers du Tourisme, du 3 au 9 avril, mettra en valeur le secteur touristique, ses filières, ses formations et ses entreprises, lors de plus d'un millier d'évènements en France, annonce jeudi le ministère de l'Economie, au moment où la profession souffre d'un manque d'attractivité.
Des visites d'entreprises, des journées portes ouvertes, des forums de recrutement ou encore des visites pour des publics scolaires sont au programme de la manifestation, qui vise à valoriser les formations et faire connaître les débouchés de la filière auprès des jeunes et demandeurs d'emploi.
Au total, quelque 1.255 évènements sont prévus sur l'ensemble du territoire, en métropole et en Outre-mer, au-delà même de cette semaine, "jusqu'au 23 avril", à destination principalement des jeunes, collégiens et lycéens, consacrés aux métiers de l'hébergement, de la restauration, des transports, des agences de voyages, des spectacles et activités culturelles, etc., a précisé le ministère lors d'un point presse téléphonique.
Le 7 avril, des jeunes seront accueillis au ministère de l'Economie, en présence de la ministre du Tourisme Olivia Grégoire, de la ministre déléguée à l'Enseignement et la Formation professionnels Carole Grandjean et du président du syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration, l'Umih, le chef étoilé Thierry Marx.
Des conférences, notamment dédiées aux emplois proposés dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024, un "espace métiers" avec par exemple des démonstrations de cuisine, un "job dating" organisé par Pole emploi et un "espace start-up" dédié à des entreprises innovantes du secteur, sont au programme de cette journée, a précisé le ministère.
Cette semaine des métiers du Tourisme va de pair avec un "Plan saisonnier", consacré aux métiers, aux formations et aux questions de logement notamment, "en cours d'élaboration" au sein des ministères du Travail, de la Formation et du Tourisme, qui devrait être annoncé "courant avril, plutôt dans la deuxième quinzaine" du mois, a précisé Bercy.
On estime que quelque 200.000 emplois sont à pourvoir, notamment saisonniers, sur un secteur qui pâtit d'un manque d'attractivité, délaissé par un certain nombre de salariés depuis la pandémie de Covid-19, du fait de la pénibilité de ses métiers, de rémunérations faibles et d'horaires décalés.