Plusieurs milliers de jeunes font la "grève pour le climat" dans l'Ouest

Rennes, Nantes, Angers: plusieurs milliers de jeunes ont défilé vendredi pour une symbolique "grève mondiale pour le climat".

A Rennes, quelque 2.500 jeunes selon la police, la plupart lycéens mais aussi étudiants, ont défilé au pas de course sous le soleil, certains avec des masques anti-pollution, boycottant les salles de classe.

"Et un, et deux, et trois degrés, c'est un crime contre l'humanité", "Les transports gratuits, c'est l'écologie", ont scandé les jeunes manifestants partis du lycée Jean Macé, dans le centre, pour rejoindre le lycée Emile Zola, un autre établissement du centre, avant de s'installer devant le centre commercial Colombia pour des prises de parole.

Parmi les manifestants, certains arboraient des drapeaux des Jeunes Ecologistes, d'Extinction Rebellion ou d'Amnesty International. Sur les pancartes on pouvait lire: "On veut un futur", "La terre est la seule planète où le kouign-amann existe! Alors sauvons-là!", "L'amazonie brûle, à quand l'Elysée", ou encore "Moins de banquiers, plus de banquise".

"On veut montrer notre mécontentement contre un gouvernement qui s'en fout de l'écologie. On est la génération qui se réveille, on montre le chemin", a déclaré à l'AFP un manifestant lycéen qui se fait appeler "Da Breizh".

"Pour une marche on est relativement beaucoup, mais la marche est un mode d'action qui est trop attendu des politiques, ce n'est pas un mode de pression suffisant", a constaté Gwenaël, étudiant de classe préparatoire et militant de "Youth for climate", qui se félicite toutefois de l'apparition de nombreux mouvements écologistes.

A Nantes, ils étaient un millier au plus fort des manifestations, selon la police, de même qu'à Angers, où les jeunes ont défilé dans une ambiance pacifique.

Sur la pancarte d'un manifestant nantais on pouvait lire: "La Terre c'est comme la bière, plus c'est chaud, moins c'est bon."

Rejoignant le mouvement initié à l'été 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg, les jeunes boycottent les salles de classe ce vendredi pour une très symbolique "grève mondiale pour le climat", qui doit culminer par une manifestation monstre à New York, où se tiendra lundi un sommet international sur le climat.