Plus de ministère d'Etat pour l'écologie: pas un "abandon" du "symbole d'impulsion" (Ndiaye)

La reprise par la ministre des Transports Elisabeth Borne du portefeuille de la Transition écologique sans le titre de ministère d'Etat qui lui était attaché ne signifie pas que "le symbole d'impulsion" sur cette thématique est "abandonné" par le gouvernement, a assuré mercredi sa porte-parole.

Interrogée après le Conseil des ministres sur la disparition de ce titre attaché au ministère lorsqu'il était occupé par Nicolas Hulot puis François de Rugy, qui a démissionné mardi, Sibeth Ndiaye a affirmé : "A travers le bilan que nous avons pu avoir depuis deux ans, désormais les choses sont sur les rails".

"Il n'est donc pas apparu nécessaire", a-t-elle continué, "de poursuivre avec cette mention de ministre d'État qui, pour ne rien vous cacher, n'entraîne pas de différence effective dans la capacité à déployer des politiques publiques".

"Le symbole d'impulsion n'est pas abandonné, au début du quinquennat il va y avoir un certain nombre de choses qu'il fallait impulser, désormais les choses sont bien installées", a insisté Mme Ndiaye.

Selon elle, les élections européennes du 26 mai "ont apporté la démonstration que cette majorité était encore plus attachée au sujet de la transition écologique".

En outre, "la liste de la majorité est factuellement arrivée devant la liste d'EELV (22,4% contre 13,5%), ce qui témoigne du fait que, à travers les thématiques que nous avons mises en avant au cours de ces élections européennes, les Français nous ont aussi fait confiance" sur la thématique.

Après une semaine de polémiques autour de repas fastueux lorsqu'il présidait l'Assemblée nationale, François de Rugy a démissionné mardi de son poste de ministre de l'Ecologie, immédiatement remplacé par la ministre des Transports Elisabeth Borne.

Alors que François de Rugy occupait sa deuxième place, le gouvernement n'a pas encore annoncé l'ordre protocolaire de ses ministres.