Paprec, leader français du recyclage des déchets, a annoncé avoir signé mardi le contrat "le plus important" de son histoire, à plus de 1,3 milliard d'euros, pour l'incinération des déchets d'une trentaine de communes de Seine-et-Marne et de Seine-saint-Denis.
Le groupe se voit confier "la conception, la construction et l'exploitation de la future usine de valorisation énergétique" du Sietrem, syndicat mixte de traitement des déchets pour 315.000 habitants de 29 communes de Seine-et-Marne et deux communes de Seine-saint-Denis, "dans le cadre d'une délégation de service public de 26 ans", indique-t-il dans un communiqué.
"D'un montant global de 1,3 milliard d'euros, il s'agit du plus important contrat jamais remporté par le groupe", insiste Paprec.
Concrètement, Paprec va reprendre la gestion de l'usine existante, à Saint-Thibault-des-Vignes (Seine-et-Marne), à compter du 31 décembre, le temps de concevoir et construire la nouvelle usine, pour laquelle la collectivité "investira 239 millions d'euros".
"L'usine modernisée comprendra deux nouveaux fours et portera sa capacité à 215.000 tonnes de déchets valorisés par an en chaleur et électricité", a précisé Paprec.
Sa mise en service est prévue pour mars 2031, a précisé le groupe à l'AFP.
Le groupe promet que "le design inédit des chaudières et le traitement des fumées (...) offriront les meilleurs rendements énergétiques du marché et des performances environnementales supérieures aux normes les plus strictes, tout en anticipant les évolutions futures comme la captation du carbone".
Le gain de ce contrat "illustre la confiance des collectivités dans notre savoir-faire", a estimé Sébastien Petithuguenin, PDG de Paprec Energies, cité dans le communiqué.
La nouvelle usine sera capable "de produire simultanément électricité et chaleur à partir des déchets non recyclables du territoire, et ainsi d'augmenter son autonomie énergétique", a souligné Paprec.
Le chiffre d'affaires du groupe s'est élevé en 2024 à 3,5 milliards d'euros.