Quelque 200 usines ouvrent leurs portes aux collégiens et lycéens, mais aussi au grand public, vendredi et samedi, lors d'une opération "Usines ouvertes", qui vise à "créer des vocations", à l'initiative de l'association des anciens élèves des Arts et métiers.
"Pour cette première édition, plus de 200 usines à travers toute la France" ouvrent leurs portes: après les scolaires vendredi, le grand public est attendu samedi, pour "découvrir la diversité et la richesse du tissu industriel français", selon les organisateurs, qui attendent quelque 20.000 personnes pour cette première édition.
"Ce qu'on espère, c'est créer des vocations, on a envie de redorer l'image de l'industrie et notre parti pris, c'est de montrer la réalité de l'industrie d'aujourd'hui, gommer les stéréotypes qui peuvent être véhiculés", a déclaré à l'AFP Aurélien Herbert, chef de projet de l'opération pour la société des ingénieurs Arts et métiers.
Pour faciliter la venue des collégiens, lycéens et étudiants, les organisateurs ont financé des transports en cars, pour la première édition de cette initiative inspirée des Journées du Patrimoine.
Le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, a accompagné vendredi une classe de 3e prépa-métiers d'un collège du Val d'Oise, dans l'usine Bernard Controls de Gonesse, où sont fabriqués des actionneurs électriques pour la commande des vannes industrielles.
La liste des sites qui accueillent le public est extrêmement variée, du recyclage de matelas à l'agriculture verticale, en passant par la sidérurgie ou l'énergie.
En dépit des incertitudes engendrées par la guerre commerciale menée par les Etats-Unis et les difficultés que rencontrent certains secteurs, comme la sidérurgie, ou l'automobile, affectés ces derniers mois par des suppressions de postes, l'industrie demeure très demandeuse de bras: environ 76.000 postes sont "non pourvus actuellement, dont la moitié pour la seule métallurgie", selon France Travail.