NDDL: Philippe reçoit la préfète, le patron de la gendarmerie et 5 ministres

Édouard Philippe doit recevoir ce mercredi à 17H00 la préfète de Loire-Atlantique, le directeur général de la gendarmerie nationale ainsi que plusieurs ministres, dont Gérard Collomb, pour "faire un point sur le processus de retour à l'Etat de droit" à Notre-Dame-des-Landes, a indiqué Matignon.

La réunion intervient deux semaines après le début des opérations sur le site de 1.650 hectares, qui mobilisent 2.500 gendarmes mobiles et ont conduit dans les premiers jours à la destruction de 29 squats sur 97 habitats recensés par les autorités.

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture, Christophe Castaner, secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, Sébastien Lecornu, secrétaire d'État auprès de M. Hulot, doivent participer à la réunion, aux côtés du ministre de l'Intérieur, de la préfète Nicole Klein et de Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale.

Il s'agit de "faire un point sur les projets d'installation déposés et la poursuite du processus de retour à l'État de droit à Notre-Dame-des-Landes", a indiqué Matignon.

Mardi, l'État a officialisé les régularisations de quatre agriculteurs "historiques", à travers la signature de baux précaires, "nouvelle avancée vers le retour à l'État de droit", a estimé la préfète de Loire-Atlantique.

La réunion doit notamment aborder la suite à donner aux opérations d'expulsions des zadistes ne souhaitant pas se régulariser.

"On me demandera comment je vois les choses, mais c'est le gouvernement qui tranchera", avait expliqué mardi la représentante de l'État, en rappelant "l'engagement" pris de "mettre fin aux occupations illégales".

"La ligne, elle est constante, ceux qui ont un projet agricole, qui ont respecté l'État républicain, qui se sont intégrés dans le cadre que l'État a proposé (...), ceux-là ont leur place, les autres n'ont pas leur place et ils seront évacués", avait encore rappelé mardi matin le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

Avec la signature de conventions d'occupation précaire (COP) pour les quatre agriculteurs "historiques" courant jusqu'à fin 2018 et portant sur une surface d'environ 300 hectares, plus de 900 hectares de terres font désormais l'objet d'une exploitation dans un cadre légal, 600 autres faisant déjà l'objet d'une COP avec des paysans n'habitant pas la ZAD.

Restent 270 hectares de parcelles qui doivent être attribuées. C'est dans ce périmètre que les zadistes ont déposé des projets.

Les forces de l'ordre "resteront sur place le temps nécessaire", avait encore indiqué la préfète, pour empêcher toute reconstruction d'habitats détruits et assurer la circulation sur les routes traversant la zone, toujours pas rouvertes.

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