NDDL: "Les lignes n'ont pas bougé" (délégation d'opposants)

"Aucune ligne n'a bougé" sur le dossier des régularisations à Notre-Dame-des Landes, a affirmé mercredi à Nantes une délégation d'opposants, à l'issue d'une longue réunion avec la préfète des Pays-de-la-Loire, Nicole Klein, présidée par le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.

"Aucune ligne n'a bougé. C'est clair que les lignes n'ont pas bougé du tout", les "exigences posées" par le gouvernement restant les mêmes, a déclaré à la sortie de la préfecture Marcel Thébault, l'un des quatre agriculteurs historiques de NDDL et un des membres de la délégation.

Selon lui, le gouvernement n'a pas proposé de "recul du délai ni quoi que ce soit".

"On avait l'idée de venir voir comment les choses bougeaient pour avoir du grain à moudre et chercher la sérénité", a-t-il observé avec regret.

Trois mois après l'abandon du projet d'aéroport, cette réunion cruciale, proposée par Mme Klein et rapidement acceptée par les occupants de la ZAD, visait à permettre de trouver une issue au conflit, au dixième jour d'opérations de gendarmerie sur le site de 1.650 hectares, marquées par des heurts entre opposants et forces de l'ordre.

La réunion a duré plus de deux heures. La délégation était composée de huit opposants à l'ex-projet d'aéroport, dont trois représentants de la ZAD.

La venue de Nicolas Hulot avait été annoncée dans la matinée.

A l'Assemblée nationale, le Premier ministre Édouard Philippe a répété mercredi que "les occupants illégaux" qui ne régulariseront pas rapidement leur situation "quitteront les lieux" à Notre-Dame-des-Landes car "force doit rester à la loi".

Poster un commentaire
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Déjà membre ? Je me connecte.
Je ne suis pas encore membre, Je crée mon compte.