NDDL: "les choses avancent" mais il "restera vraisemblablement des refuzniks" (Griveaux)

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a jugé vendredi que "les choses avancent" à Notre-Dame-des-Landes avec le dépôt de dossiers de régularisation par des occupants illégaux, même s'il "restera vraisemblablement une part (...) de +refuzniks+" qui "disent non à tout".

"Les choses avancent", s'est félicité Benjamin Griveaux devant la presse lors d'un compte-rendu du Conseil des ministres à l'Elysée, saluant "la visibilité calendaire (...) avec la date du 14 mai", date à laquelle les expulsions pourront reprendre après l'examen de projets de régularisation déposés par certains des occupants de la ZAD.

"Il restera vraisemblablement une part d'irréductibles, de +refuzniks+, ceux qui disent non à tout et qui évidemment n'ont pas vocation à rester sur site", a poursuivi M. Griveaux.

"Refuznik" était à l'origine un terme officieux désignant des personnes, en grande partie des Juifs soviétiques, à qui un visa d'émigration était refusé par l'URSS. Il est parfois employé aujourd'hui pour désigner des Israéliens refusant de servir dans l'armée notamment dans les territoires palestiniens.

Invité à préciser son propos, M. Griveaux a déclaré qu'il qualifiait de refuzniks "ceux qui refusent".