Quelque 10.500 jeunes, selon la police, sont descendus dans la rue vendredi à Nantes pour participer, à la grève mondiale pour le climat lancée par l'égérie suédoise Greta Thunberg.
"C'est ma première vraie manif, ça me tient vraiment à coeur d'être là, ce n'est pas pour louper les cours! L'écologie devrait être la valeur supérieure à tout", a estimé Mael S., 17 ans, en Terminale L, venu avec deux amis et une pancarte "There is no planet B".
Parti à 14H30, le cortège essentiellement composé de lycéens et d'étudiants était encadré par des bénévoles. Aucun débordement n'a été signalé.
"Et une, et deux, et trois degrés, c'est un crime contre l'humanité", a scandé la jeunesse nantaise.
"On se consacre toujours à avoir plus d'argent mais si on ne respecte pas notre planète, on ne va pas avancer. Cela ne sert à rien de construire notre avenir sans nature et sans environnement fiables", confiait Pauline, lycéenne de 17 ans, trois larmes vertes peintes sur une joue, une planète bleue sur l'autre.
"Quand c'est fondu c'est foutu", "Réchauffez les coeurs pas la planète", "Arrêtez de niquer nos mers": sur les pancartes, les slogans reflétaient, souvent avec humour, les préoccupations des manifestants pour l'environnement face à l'urgence climatique, a constaté une journaliste de l'AFP
Peu avant le départ, ils s'étaient retrouvés sur un parvis pour un pique-nique puis une mise en jambe très festive entre prises de parole et danses improvisées sur fond de musique électro.
A 16H00, le cortège se disloquait, les jeunes rejoignant une place pour un concert.
Samedi, une "plantation du siècle" est prévue à Nantes dans le cadre de la "Marche du siècle" déclinée à travers de nombreuses manifestations en France.