Les services de streaming musical légaux sont devenus "omniprésents" dans les principaux marchés mondiaux, mais le piratage reste très répandu, selon une étude publiée mardi par l'IFPI, organisation qui défend les intérêts de l'industrie musicale.
Pour son panorama annuel sur la consommation de musique, la Fédération internationale de l'industrie phonographique a fait interroger par la société AudienceNet 19.000 personnes âgées de 16 à 64 ans, dans 18 pays qui pèsent au total plus de 90% du marché mondial de la musique.
Cette étude confirme que les services de streaming légaux (qu'ils soient payants ou financés par la publicité) sont devenus "omniprésents", 86% du panel les utilisant pour écouter de la musique ou regarder des clips.
Ce qui fait dire à la directrice générale de l'IFPI, Frances Moore, que la musique devient "un peu plus accessible chaque jour".
Et parmi les 16-24 ans, 57% sont abonnés à un service musical payant, audio ou vidéo.
Globalement, c'est YouTube qui se taille la part du lion dans ces usages : 47% du temps passé à consommer de la musique en ligne se fait via la plateforme vidéo de Google.
Cependant, l'IFPI souligne que le phénomène du piratage de la musique, contre lequel elle se bat depuis des années, reste "un problème majeur", même si le développement des offres légales a fait reculer son attrait : "plus d'un tiers (38%) des consommateurs accèdent à la musique par des voies illicites", souligne le rapport. Ils étaient 40% l'an dernier.
La technologie illégale la plus utilisée reste celle du "stream ripping", qui permet de créer des fichiers à partir de morceaux diffusés en streaming.
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