TotalEnergies, sponsor de la Coupe du monde de rugby, ne sera pas "actif" dans l'enceinte de la fan-zone gérée par la mairie de Paris place de la Concorde, a assuré mardi l'adjoint de la maire Anne Hidalgo en charge des sports.
Si "Total restera un partenaire de la Coupe du monde de rugby", "nous n'aurons pas d'activation de ce partenaire" sur le "village rugby" installé autour de l'obélisque, a assuré Pierre Rabadan en Conseil de Paris.
L'ex-rugbyman du Stade Français a dit avoir affirmé à un responsable du groupe pétrolier "qu'il était hors de question d'avoir une quelconque activation sur l'espace parisien".
"Nous n'avons pas été associés à la recherche de partenariats par le groupement d'intérêt public (GIP)" qui organise le Mondial (8 septembre-28 octobre), a rappelé l'adjoint.
Les écologistes, alliés indociles de la maire socialiste, demandaient dans un texte non contraignant que "TotalEnergies ne soit ni présent ni visible dans toute manifestation publique liée à la Coupe du monde de rugby où est impliquée la mairie de Paris, comme par exemple le village du rugby".
Le voeu, amendé par l'exécutif qui a fait ôter la mention "ni visible", a été adopté par l'assemblée parisienne.
L'écologiste Chloé Sagaspe, pour qui TotalEnergies est "responsable de 1% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde" ainsi que de "nombreux projets climaticides", estime que la mairie a adopté "une position claire".
En 2019, Total avait renoncé à être sponsor des Jeux olympiques de Paris-2024 après un courrier d'Anne Hidalgo au comité d'organisation (Cojo) réclamant des JO exemplaires sur le plan environnemental.
En 2020, la mairie de Paris a toutefois choisi Total pour reprendre les bornes de recharge électriques Autolib', après le fiasco de sa voiture en auto-partage, a rappelé l'élue MoDem Maud Lelièvre.
Ce marché "a été attribué selon un classement précis de l'administration", a répondu Pierre Rabadan, pour qui il est "plus compliqué de sortir du marché que nous avons actuellement sur les bornes de recharge".
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