La climatisation des stades à ciel ouvert au Qatar pour la Coupe du monde de football à la fin de l'année "n'est pas un bon signal" en matière de sobriété énergétique, a estimé mercredi la Première ministre Elisabeth Borne.
"Ce n'est pas un bon signal", mais "c'est l'organisation de la Coupe du monde, c'est le choix qui a été fait, on ne va pas changer de pied maintenant", a affirmé la cheffe du gouvernement français en marge d'une conférence de presse sur l'énergie.
Cette climatisation des stades du Mondial-2022 (20 nov.-18 déc.) au Qatar suscite des critiques récurrentes sur le non-sens écologique de climatiser un espace à ciel ouvert.
Mais elle est vouée à devenir "la norme", selon son concepteur Saud Abdulaziz Abdul Ghani. Cette technologie est "aussi durable que possible" et permet de protéger les joueurs des blessures, de bichonner le gazon ou encore d'éliminer moiteur et odeurs corporelles des tribunes, selon celui qui est surnommé "Dr Cool".
L'été, le thermomètre peut atteindre 50 degrés dans le petit Etat du Golfe, une des raisons pour lesquelles sa sélection en 2010 comme hôte de l'événement avait fait polémique. Depuis, le Mondial-2022 a été décalé à l'hiver.
Sept des huit stades seront climatisés dans l'émirat, l'un des principaux exportateurs de gaz au monde.