Manifestations G7 de Biarritz: amendes et jusqu'à deux mois ferme

Des peines de quelques centaines d'euros d'amendes et jusqu'à deux mois de prison ferme ont été prononcées mardi par le tribunal correctionnel de Bayonne à l'encontre de la dernière grande vague de personnes jugées après leur interpellation en marge du G7 fin août à Biarritz.

Devant une salle remplie de sympathisants des prévenus, une trentaine de jugements ont été rendus pour faits de "participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations", de "port d'arme blanche", de "rébellion" ou "refus de se soumettre aux prélèvements".

Dix condamnations ont été prononcées, avec des peines de un et deux mois de prison ferme pour deux personnes, et des amendes de 100 à 500 euros pour huit d'entre elles.

Seize relaxes ont été prononcées en grande partie en raison de vices de procédure comme des procès verbaux d'interpellations annulés.

Les interpellations avaient été réalisées au mois d'août dernier sur la Côte Basque, en marge du Sommet du G7 qui se tenait du 24 au 26 août à Biarritz.

Dans un bilan fin août, le parquet de Bayonne avait indiqué que la tenue du sommet et du contre-sommet avait donné lieu entre le 19 et le 26 août à 119 gardes à vue suivies d'une cinquantaine de poursuites judiciaires et 168 interpellations dans les villes de Bayonne, Urrugne ou Hendaye principalement.

Les autorités s'étaient félicitées de l'absence de casse ou de blessés au cours de ce rassemblement diplomatique qui avait donné lieu à un important dispositif policier par crainte de violences.