Manifestation contres les grands barrages hydroélectriques

Des militants des mouvements Extinction Rebellion et Planète Amazone, accompagnés de chefs amérindiens, sont venus protester mardi devant l'Arche de la Défense, près de Paris, où se tient le Congrès mondial de l'énergie hydraulique, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Grand barrage, grand carnage", résumait une des banderoles, pour dénoncer l'impact de ces grandes structures sur l'environnement, les espèces, le climat et les peuples autochtones.

Vêtue de bleu, la cinquantaine de manifestants, dont deux chefs autochtones, s'est installée devant l'Arche, après avoir reconstitué un "barrage" avec du bois et des poissons de carton. Les pancartes interpellaient les grands constructeurs: EDF, Siemens, CTG...

"La Terre à ceux et celles qui en prennent soin", disait un calicot, devant lequel plusieurs représentants de communautés amérindiennes se sont assis.

Ces "militants risquent leur vie au quotidien pour lutter contre les projets de grands barrages, et ils sont venus faire entendre leur voix dans ce congrès", ont expliqué les organisateurs, pour qui "ces super structures causent des dégâts irréversibles sur l'environnement, détruisent les droits humains et favorisent la corruption, sans compter les trop nombreux opposants dont l'assassinat reste impuni".

Le happening, déclaré en préfecture, s'est organisé dans le calme, sous le regard de la police, et devait se poursuivre l'après-midi.

Deux tiers des plus longs cours d'eau du monde sont aujourd'hui entravés par des barrages et autres infrastructures, menaçant écosystèmes et communautés qui en dépendent, a recensé une étude publiée début mai, s'interrogeant ainsi sur l'hydroélectricité comme alternative aux énergies fossiles.

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