La biotech alsacienne Dynacure, explorant de nouveaux traitements contre des maladies orphelines graves, a annoncé vendredi avoir complété un financement de 47 millions d'euros pour le développement clinique de son programme phare, ciblant la myopathie centronucléaire (MCN).
Ce financement conséquent pour une biotech française a été obtenu auprès d'Andera Partners (ex-Edmond de Rothschild Investment Partners) qui a mené le tour de table, aux côtés de Pontifax, Bpifrance via des fonds pour l'innovation gérés dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir, ainsi que les fonds de capital-risque Kurma et Idinvest Partners.
Le programme thérapeutique phare de Dynacure, Dyn101, repose sur un oligonucléotide antisens (un fragment d'ARN) visant à traiter deux formes cliniques de la myopathie centronucléaire, une maladie musculaire rare et souvent mortelle, et sans traitement efficace à ce jour, selon un communiqué de la société.
Dyn101 provient d'une collaboration entre Dynacure et la biotech américaine Ionis Pharmaceuticals, un spécialiste de la découverte de médicaments ciblant l'ARN.
Fondée en 2016, Dynacure est une société privée issue de l'IGBMC (Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire) de Strasbourg, dont Bpifrance est devenu actionnaire l'an dernier.