Macron défend son bilan pour l'aménagement du territoire

En visite mardi à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) à deux mois et demi de la présidentielle, le quasi-candidat Emmanuel Macron a défendu son bilan en faveur de l'aménagement du territoire et du monde rural, avec notamment le retour de services publics de proximité.

Pour la seconde journée de sa tournée dans le monde rural, après une visite en Creuse la veille, le chef de l'Etat a été confronté aux sujets d'inquiétude comme le manque de soignants à l'hôpital, le maintien des petites lignes ferroviaires ou la hausse des carburants.

Au cours de la matinée, il a visité une maison France Services, qui regroupe les guichets de plusieurs services publics, puis échangé avec des agents publics territoriaux dans un nouveau "tiers-lieu" de réunions publiques.

Au passage, il a effectué un mini bain de foule. "On doit remettre du service sur le territoire parce que ça remet du lien social dans une nation", a lancé Emmanuel Macron, accompagné de plusieurs ministres.

"Là où les habitants de Saint-Léonard devaient faire 40 ou 50 km, ils peuvent le faire ici". "On met ensuite en place du service public en itinérance, avec les bus à côté des maisons France Service", a-t-il expliqué, dispositif qui comprend 106 bus en France et une pirogue en Guyane.

Encore 500 nouvelles maisons France Services doivent ouvrir en 2022, a-t-il souligné, afin d'atteindre 2.500 d'ici la fin de l'année, après les 2.055 déjà ouvertes comme promis en 2019. Il a aussi indiqué que son "agenda rural" fort de 181 mesures avait été réalisé à 93,5%.

Le chef de l'Etat a par ailleurs récapitulé sa stratégie ferroviaire, allant de la réforme de la SNCF et du statut des cheminots à la réouverture de 1.000 km de petites lignes.

Evoquant le coût des carburants, qui impacte particulièrement les départements ruraux, il a souhaité "pour les fonctionnaires comme pour les salariés du privé" que s'ouvre un "dialogue social" sur les indemnités kilométriques. "Il doit y avoir une réponse des employeurs pour pouvoir prendre en compte ce surcoût", a-t-il dit.

Il a d'ailleurs confirmé que le gouvernement réfléchit à de nouvelles mesures pour compenser l'envolée des prix à la pompe.

Dernière étape de sa visite, Oradour-sur-Glane, où il a décoré Robert Hebras, dernier survivant du massacre du 10 juin 1944.

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