L'UFC-Que choisir révèle ses préconisations pour un marché européen "plus sûr et plus juste"

Planet-score, interdiction des polluants éternels, pesticides... A l'approche des élections européennes de juin, l'UFC-Que Choisir a révélé mardi ses préconisations pour que le marché européen soit "plus sûr, plus juste" du point de vue des consommateurs.

Observant que "les nouveaux élus devront prendre leurs fonctions dans un contexte marqué par l'inflation (alimentaire, mais aussi énergétique...), de nombreux défis numériques, sans oublier la crise climatique", la présidente de l'association française Marie-Amandine Stévenin juge "crucial que la voix des aspirants à une société de consommation plus juste, sobre et responsable soit entendue".

Parmi les préconisations de l'association membre du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), l'adoption d'un étiquetage de la durabilité alimentaire au niveau européen, dit aussi étiquetage environnemental, comme le "Planet-Score"; une révision des lignes directrices sur la procédure d'autorisation des pesticides; l'interdiction à l'échelle européenne des substances poly- et perfluoroalkylées, "communément appelées PFAS ou polluants éternels"; ou encore une meilleure protection des consommateurs contre la fraude bancaire en ligne.

Sur ce dernier point l'association appelle "au respect du principe du remboursement immédiat en cas de fraude et à une meilleure prise en compte des nouvelles formes de fraude", notamment en définissant "beaucoup plus strictement la +négligence+ du consommateur aboutissant au non-remboursement".

La quinzaine de préconisations permettent "de souligner l'importance de l'Europe" dans la vie quotidienne des citoyens, plaide encore Marie-Amandine Stévenin, appelant les futurs représentants européens à "les porter dans le débat" en amont de leur élection "et dans le cadre de leur prochain mandat".