"L'oeil bionique" de Pixium Vision atteint les objectifs d'une étude de faisabilité

Pixium Vision a annoncé mardi que son implant sous-rétinien et sans fil Prima a atteint les objectifs de son étude clinique de faisabilité, des résultats déterminants pour la suite du projet.

Ce dispositif photovoltaïque d'à peine plus de 2 millimètres d'épaisseur est censé restituer une certaine perception visuelle à des patients malvoyants atteints de la forme atrophique sèche de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).

Concrètement, Prima convertit un signal infra-rouge, reçu d'une interface visuelle externe munie d'une micro-caméra, en un signal électrique transmis au cerveau par l'intermédiaire du nerf optique.

"L'implant est bien toléré", indique dans un communiqué Pixium Vision, qui a suivi pendant six mois dans le cadre d'une étude clinique de faisabilité, cinq patients, tous implantés en France.

"L'acuité visuelle s'améliore chez la majorité des patients", leur permettant "d'identifier des signaux complexes et des lettres".

"Ces résultats dépassent nos attentes", s'est réjoui Khalid Ishaque, directeur général de Pixium Vision, cité dans le document.

"Après avoir franchi avec succès cette étape majeure, nous préparons dès maintenant l'étude clinique pivot européenne", a-t-il indiqué.

Cette étude européenne, qui portera sur un plus grand nombre de patients, est destinée à fournir des données d'efficacité et de sécurité en vue de l'obtention de l'autorisation de commercialisation du produit (marquage CE).

En parallèle, Pixium Vision recrute des patients aux Etats-Unis afin de mener une étude de faisabilité pour le marché américain.

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