L'Etat rouvre le dossier de l'avenir du centre de déchets Stocamine en Alsace

L'Etat pourrait revenir sur le choix d'enfouir les déchets dangereux de l'ancien centre souterrain Stocamine à Wittelsheim (Haut-Rhin) en permettant leur déstockage, selon un communiqué de la préfecture du Haut-Rhin.

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, va commander une "étude sur la faisabilité d'un déstockage intégral des déchets, hors le bloc 15", ont annoncé mardi dans un communiqué commun le préfet du Haut-Rhin et plusieurs élus locaux.

Le centre de stockage de déchets dangereux non-radioactifs Stocamine a connu en septembre 2002 un incendie qui a stoppé son activité débutée seulement quatre ans auparavant. Depuis, la polémique est incessante sur le devenir des 44.000 tonnes bloquées à 500 mètres sous terre dans d'anciennes galeries de mines de potasse, du fait de leurs risques potentiels sur l'environnement.

Le déstockage est réclamé par les élus locaux, les anciens mineurs et les associations environnementales, car il écarterait, selon eux, le risque de pollution de l'eau de la nappe phréatique qui proviendrait d'un ennoyage de la mine.

L'Etat a jusqu'alors retenu la solution opposée, celle du confinement définitif des déchets, sauf un peu plus de 2.200 tonnes contenant notamment du mercure. Autorisé par un arrêté préfectoral du 23 mars 2017, le confinement est défendu par l'ancien exploitant les Mines de potasse d'Alsace (MDPA) au motif de l'instabilité du terrain minier, qui rend déjà inaccessible une partie des galeries, le bloc 15.

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