Le Bureau du Sénat a approuvé jeudi "un projet de stratégie environnementale" visant à faire de la chambre haute une institution "zéro plastique, zéro gaspillage, zéro déchet" et à lui permettre d'atteindre la neutralité carbone "dès 2040".
La mise en oeuvre de ces deux objectifs, présentés par Laurence Rossignol, vice-présidente PS chargée du développement durable, et Vincent Capo-Canellas, questeur centriste, se traduira par une série d'actions tous azimuts, précise la présidence du Sénat, dans un communiqué.
Il s'agira en premier lieu de développer "la performance énergétique" des bâtiments du Sénat, qui a pour siège le monumental Palais du Luxembourg, construit au XVIIe siècle.
Promouvoir "autant qu'il est possible des mobilités décarbonées" pour les déplacements des sénateurs et collaborateurs est une autre voie d'action ambitieuse.
Le Sénat devra encore "assurer un usage responsable du numérique" et "poursuivre les actions conduites pour réduire l'usage du papier".
Côté jardin, il devra "poursuivre et renforcer les efforts engagés en matière d'exemplarité environnementale du Jardin du Luxembourg", dont il assure la gestion.
Cette "stratégie environnementale", définie après la réalisation d'un bilan environnemental par un cabinet spécialisé, doit donner lieu à un suivi annuel.