Le présentateur de "River Monsters" lance un cri d'alarme pour les grands fleuves

Le présentateur de l'émission sur la pêche "River Monsters", Jeremy Wade, s'inquiète de l'état des grands fleuves du monde dans sa nouvelle émission "Mighty Rivers", présentée au MipTV, le salon de la TV qui ferme ses portes jeudi à Cannes.

En traquant des poissons de légende pour "River Monsters", son émission rediffusée à travers le monde, Jeremy Wade a pu constater l'état alarmant de nombreux cours d'eau.

"Où que j'aille, je parle aux pêcheurs, notamment aux plus âgés. On se rend compte que la situation des cours d'eau s'est dégradée très rapidement sur les cent dernières années", a déclaré le présentateur britannique à l'AFP. Les gros prédateurs, qu'il chassait pour son émission précédente, sont "d'excellents indicateurs de la santé d'un écosystème. S'ils ne sont plus là, c'est qu'il y a un gros problème", souligne-t-il.

L'ex-professeur de biologie devenu le roi pêcheur cathodique est allé sur le Mississipi, l'Amazone, le Danube, le Zambèze, le Gange, le Danube et le Yangtsé pour cette série documentaire dont la diffusion a débuté dimanche sur la chaîne américaine Animal Planet.

Comme "River Monsters", diffusée en France sur la chaîne Numéro 23, l'émission s'adresse aux fans d'eau vive mais veut aussi toucher un public plus large. Montrant des images choc des effets de la pollution sur le milieu marin et ceux qui en vivent, la série documentaire met aussi en avant des initiatives, comme celle de scientifiques indiens qui survolent le Gange pour mesurer l'évolution de la pollution avec une caméra spéciale.

"Une rivière morte peut avoir l'air très belle en surface", comme c'est le cas du Zambèze, souligne Jeremy Wade. "Il s'agit de plonger pour voir la réalité", souligne-t-il, alors que de nombreuses émissions sur la nature montrent les animaux "comme si leur survie allait de soi".

Poster un commentaire
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Déjà membre ? Je me connecte.
Je ne suis pas encore membre, Je crée mon compte.