Le patron de Vinci Autoroutes veut des panneaux solaires le long des infrastructures

L'installation de panneaux solaires le long des voies ferrées et des autoroutes exploitées par Vinci pourrait produire l'équivalent de cinq centrales nucléaires pour environ 5 milliards d'euros, a estimé mercredi le président de Vinci Autoroutes Pierre Coppey devant des sénateurs.

"Nous avons fait un travail (avec) la SNCF permettant d'évaluer (...) à 5.000 hectares le foncier disponible", soit 4.000 hectares le long des voies de chemins de fer et 1.000 hectares sur le réseau Vinci Autoroutes, a-t-il expliqué devant la commission de l'aménagement du territoire du Sénat.

"En gros, sur un hectare on peut faire un méga(watt), si bien que sur ces 5.000 hectares on peut faire 5 giga(watts), ce qui veut dire qu'en mobilisant rapidement le foncier existant le long des infrastructures, on pourrait grosso modo faire l'équivalent de cinq centrales nucléaires en photovoltaïque", a-t-il calculé.

"Cela représente de l'ordre de 5 milliards d'euros d'investissement et nous y sommes prêts (...) à la fois administrativement, techniquement et financièrement", a indiqué M. Coppey, précisant: "Nous avons fait des propositions à l'État."

Il a appelé les autorités à "simplifier" les procédures administratives permettant de poser des panneaux voltaïques le long des autoroutes ou des voies de chemins de fer.

Vinci Autoroutes exploite 4.443 km d'autoroutes, avec notamment les Autoroutes du Sud de la France, Cofiroute (vers la façade atlantique) et Escota (dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur).

La SNCF n'a pas réagi immédiatement à ces propos. Le groupe public s'est engagé dans une politique d'installation de panneaux solaires sur les toits et les parkings des gares et des ateliers, ou sur des friches ferroviaires.

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