La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire maintenue sous surveillance renforcée

La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) sera maintenue sous surveillance renforcée jusqu'à nouvel ordre en raison de ses performances "en dessous de la moyenne" en matière de sûreté, a indiqué mercredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

La décision de placer la centrale sous surveillance renforcée avait été annoncée en septembre 2017 et motivée par "une augmentation du nombre d'événements significatifs" qui traduisent "des défauts dans la conduite des réacteurs", ainsi que "des défaillances dans l'analyse d'anomalies".

Le site, qui compte deux réacteurs de 1.300 MW, est également "en retrait" en matière environnementale, avec notamment "le rejet de fluides frigorifères" dans l'atmosphère, a précisé l'adjoint au chef de la division d'Orléans, Alexandre Houlé, lors d'une conférence de presse organisée à l'occasion d'un bilan de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en région Centre-Val de Loire.

Depuis huit mois, l'ASN a observé quelques améliorations, dont "une meilleure qualité de réponse d'EDF" ou encore "une meilleure identification des écarts". Mais elle reste "vigilante sur la rigueur d'exploitation" et n'envisage pas de lever la surveillance renforcée d'ici la fin de l'année.

Pour ce qui est des trois autres centrales de la région, Chinon (Indre-et-Loire), Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher) et Dampierre-en-Burly (Loiret), la sûreté est jugée "globalement satisfaisante".

Au total, neuf événements de niveau 1 ont été relevés l'an dernier sur l'ensemble du parc nucléaire régional (12 réacteurs à eau sous pression), contre 23 l'année précédente.

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