Le champion Edgar Grospiron, intronisé mardi président du comité d'organisation des JO 2030, a assuré avoir "les cuisses, les genoux, la niaque" pour traverser les cinq ans à venir comme un "champ de bosses" et transformer "chaque obstacle en opportunité".
Retour sur les principales déclarations des acteurs du dossier des Alpes-2030 lors d'une cérémonie de lancement dans le stade de l'OL à Décines-Charpieu:
- Les genoux -
Depuis quinze jours, "je suis passé par tous les états, à commencer par la sidération (...) et puis j'ai eu peur. (...) Petit à petit, la magie, la passion m'a envahi (...) et maintenant je suis déterminé à livrer des Jeux impeccables à tout point de vue", a décrit Edgar Grospiron.
"C'est un champ de bosses qui va durer cinq ans, donc il va falloir avoir les cuisses, il va falloir avoir les genoux, la niaque", mais "la bosse n'est jamais le problème, ça peut être l'opportunité, ça dépend de la manière dont on la regarde. Je sais qu'il va y en avoir des bosses, je sais qu'on va rencontrer des problèmes (...) notre enjeu, à tous, ça va être de transformer ces obstacles en opportunités".
- La flamme -
"Maintenant nous avons l'opportunité d'entretenir cette flamme chez les Français entre les Jeux d'été et les Jeux d'hiver", a souligné la ministre des Sports Marie Barsacq.
"Nous voulons livrer des Jeux toujours plus responsables qui accompagneront évidemment la transformation de nos massifs alpins, pour aller vers des massifs qui vivent toute l'année et rayonnent toute l'année".
"On ne peut plus organiser un événement de cette ampleur sans penser au lendemain des infrastructures et comme vous l'avez compris nous allons largement nous appuyer sur le formidable héritage des Jeux de 1992."
C'est "un impératif non seulement financier mais aussi d'acceptabilité de ce projet pour tous les Français".
- Impeccables -
La mise en place de ce comité est "une étape majeure", a jugé l'ex-Premier ministre Michel Barnier, qui a facilité sa mise en place. "Désormais, les outils sont entre les mains d'Edgar Grospiron (...) Je resterai à ses côtés le temps qu'il le voudra, pour animer ses équipes sous son autorité."
Désormais, "il s'agit de réussir des Jeux impeccables dans un contexte de sobriété budgétaire (...) et une exigence de changement climatique qui va tout changer."
- Ronchons -
"Grospiron c'était le boss des bosses, maintenant c'est le seigneur des anneaux", a plaisanté le président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier.
"On ne pourra pas skier demain comme hier (...) mais n'en déplaise aux ronchons, pratiquer la montagne et les sports d'hiver autrement ne veut pas dire ne pas les pratiquer."
"Notre candidature est celle de l'optimisme et du réalisme, nous allons présenter au monde les Jeux les plus verts de l'Histoire"
- Compte à rebours" -
"Nous sommes dans un moment historique", s'est enthousiasmé Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Nous avons cette singularité d'avoir fait le choix d'organiser les Jeux sur un grand territoire, le massif des Alpes (...) Ces Jeux 2030 seront les Jeux des territoires."
"Le compte à rebours a commencé".