JO 2024/relais de la flamme: une soixantaine de départements déjà engagés

La flamme olympique passera dans au moins "soixante départements" français, a fait savoir mardi le comité d'organisation des JO de Paris 2024 (Cojo), à l'occasion de la présentation de son partenariat avec Coca-Cola lors de ce relais.

Lancée cet hiver, certains départements avaient jugé le coût de l'opération, 150.000 euros hors taxes, trop élevé pour leur territoire. Le Cojo et ses partenaires prennent en charge une grande partie du coût total, avaient alors précisé les organisateurs.

Le tour de table n'est pas encore bouclé mais "soixante départements" se sont déjà engagés, a indiqué à la presse Delphine Moulin en charge du relais de la flamme au Cojo.

Le chiffre total devrait être connu d'ici novembre, a-t-elle précisé. Le relais de la flamme devrait durer entre 70 et 80 jours et passer dans environ 700 villes. Son parcours sera connu "mi-2023", de même que "le design de la torche", a-t-elle ajouté.

Coca-Cola fait partie des sponsors du CIO (comité international olympique) et est partenaire des JO depuis "96 ans", a rappelé Claire Revenu chargée des JO dans l'entreprise. Coca sera partenaire du relais de la flamme en particulier, qui est un contrat à part.

BPCE, l'un des plus importants sponsors des JO de Paris, est aussi partenaire sur le relais. Un troisième sponsor est attendu, a précisé Delphine Moulin.

Les JO de Paris vont permettre d'"accélérer la transformation" de son modèle de distribution car "plus de la moitié de l'empreinte carbone est liée à l'emballage en France", a expliqué Eric Desbonnets, vice-président engagement durable JO pour Coca.

L'industrie mondiale des boissons, et Coca au premier rang, produisent des milliard de bouteilles en plastique, facteur de pollution.

L'entreprise a déjà "diminué de 20% le plastique vierge de ses emballages" et l'objectif du groupe à 2030 est que chaque emballage "soit recyclé", a expliqué Claire Revenu.

Pour les JO de Paris, le modèle sera hybride: fontaines à boissons, bouteilles en verre consignées, et gobelets réutilisables et consignés, détaillé Eric Desbonnets. Des bouteilles en plastique recyclé seront elles aussi mises en place. Il n'y aura pas de canettes en revanche.

Le comité d'organisation a la charge de commander les "+eco-cup+", les gobelets, a précisé Claire Revenu. Le Cojo a promis de son côté de "réduire de moitié les émissions carbone" pour l'organisation des JO en France, a rappelé Tony Estanguet, le président du Cojo, lors de cette conférence qui s'est tenue à l'Insep.

dec/bde