JO-2024: Hidalgo annonce qu'elle se baignera dans la Seine la semaine du 15 juillet

La maire de Paris Anne Hidalgo, qui a reporté son plongeon historique dans la Seine en raison des élections législatives anticipées, s'y baignera finalement la semaine du 15 juillet, a-t-elle annoncé mercredi à l'AFP.

L'élue socialiste a promis de nager dans le fleuve avant les épreuves des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août) qui doivent s'y tenir, et qui sont toujours menacées en cas de fortes pluies, synonymes de pollution.

La maire de la ville-hôte se baignera "après le 14 juillet, c'est-à-dire le 15, le 16 ou le 17, un des trois jours, ou la semaine d'après, en fonction du temps", a-t-elle déclaré lors d'un point d'étape sur les Jeux olympiques.

La date initiale, le 23 juin, a été abandonnée en raison d'un printemps pluvieux, qui rend la Seine jusqu'ici impropre à la baignade, et des élections législatives anticipées, provoquées par la dissolution de l'Assemblée nationale.

Celle-ci "ne change rien à la cérémonie d'ouverture" pour laquelle "il n'y a pas de plan B", a affirmé la maire de Paris.

La cérémonie d'ouverture, une parade nautique inédite sur la Seine, doit se tenir le 26 juillet, soit trois semaines après le second tour des législatives.

Interrogée sur les conséquences que pourrait avoir l'arrivée d'un gouvernement d'extrême droite pendant les JO de Paris, Mme Hidalgo a assuré se battre "pour que le RN n'accède pas au pouvoir".

Si toutefois le RN l'emportait, "je ne serai ni dans le déni ni dans la fuite, j'assumerai ce rôle comme je l'ai toujours assumé", a-t-elle ajouté.

"Les Jeux de Paris seront ouverts au monde", a encore dit la maire "d'une ville qui, malgré les temps chaotiques et troubles, est une ville d'espérance".

"Venez, c'est un endroit où on va continuer à respirer", a dit l'élue pour répondre aux questions de ceux "qui s'inquiètent pour la situation française".

Son adjoint aux sports et aux JO, Pierre Rabadan, a reconnu que l'organisation des législatives posait "un certain nombre de questions techniques et opérationnelles" pour les JO, notamment sur l'implication des agents municipaux pour les deux événements.

"On aurait pu se passer de cette dissolution à ce moment-là", a commenté Mme Hidalgo.

Le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a invité les Français à voter pour des dirigeants "prêts" à organiser les JO, le président du RN Jordan Bardella lui répondant qu'il ne changerait rien à l'organisation s'il arrivait au pouvoir.