Yannick Jadot (EELV), donné entre 4 et 5% au premier tour de la présidentielle, a appelé dimanche soir à "faire barrage à l'extrême droite en déposant dans l'urne un bulletin Emmanuel Macron" face à Marine Le Pen au second tour.
"Notre vote ne vaut pas caution" pour le président sortant, qui doit maintenant "créer les conditions du rassemblement pour faire échec à l'extrême droite", a ajouté le candidat écologiste depuis son QG parisien.
"Que personne ne minimise la menace fondamentale que constitue l'extrême droite", a encore déclaré Yannick Jadot.
"L'écologie sera absente du second tour, elle ne peut pas l'être du quinquennat. Il faudra bien et vite, très vite, lors des élections législatives, regarder et enfin voir la situation en face et agir", a-t-il ajouté.
Le candidat a également appelé à apporter à EELV un "soutien financier pour poursuivre ces combats", appelant aux dons pour son parti, qui sous les 5% ne rembourserait pas ses frais de campagne.
Il va "falloir aller chercher les électeurs de gauche et écologistes un par un, avec les dents, parce que sinon ce qui se profile, c'est que Marine Le Pen et l'extrême droite passent", a réagi sur France 2 son adversaire lors de la primaire écologiste Sandrine Rousseau.
"L'extrême droite, c'est tout un appareil d'Etat derrière, ce sont des préfets d'extrême droite, c'est l'ennemi de l'intérieur, c'est de la discrimination", a ajouté Mme Rousseau, exclue récemment de l'équipe de campagne de M. Jadot après des propos au vitriol.