La société française May Health, qui cherche à évaluer un traitement pour stimuler l'ovulation naturelle chez les femmes souffrant d'infertilité lié à un trouble endocrinien, a levé 23 millions d'euros pour réaliser son étude clinique.
Le financement a été mené par Bpifrance et la société d'investissement Trill Impact Ventures, avec notamment la participation de l'investisseur historique Sofinnova Partners, indique la société dans un communiqué publié lundi.
Les fonds serviront à une étude "visant à évaluer son traitement de rééquilibrage ovarien chez les femmes souffrant d'infertilité liée au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)", souligne May Health (anciennement baptisée Ablacare).
"Depuis des années, les femmes atteintes de SOPK, confrontée à l'infertilité, cherchent des alternatives thérapeutiques à la fécondation in vitro (FIV) et au drilling ovarien laparoscopique", une procédure chirurgicale, souligne Dr Robert Auerbach, gynécologue-obstétricien et président du conseil d'administration de May Health.
La société développe un traitement expérimental en une ablation par radiofréquence du tissu ovarien "effectuée en ambulatoire en une seule séance", dans le but de stimuler l'ovulation naturelle et restaurer la fertilité chez ces femmes.
L'ablation de la surface ovarienne permet d'éliminer l'excès de tissus produisant des androgènes sur les ovaires, explique l'entreprise.
"May Health ouvre de nouveaux horizons dans le traitement de l'infertilité des femmes souffrants de SOPK", déclare Jean-François Morin, directeur d'investissement chez Bpifrance, cité dans le communiqué.