La nouvelle dirigeante de la Mission French Tech, Julie Huguet, a fait mardi de l'intelligence artificielle (IA), de la compétitivité et du financement des pépites françaises les principaux axes de son mandat à la tête de cette administration chargée de soutenir les start-up tricolores.
"Il faut répondre aux nouveaux enjeux de ces entreprises", dont certaines sont désormais "à maturité", a fait valoir cette ancienne entrepreneure, qui a succédé fin septembre à Clara Chappaz, entrée au gouvernement pour s'occuper des dossiers liés au numérique.
Elle souhaite ainsi faire émerger "des leaders européens et des géants" de la "tech" à l'issue de son mandat de trois ans.
Pour y parvenir, elle compte par exemple développer le programme "Je choisis la French Tech", lancé en 2023 et qui vise à pousser les entreprises tricolores à se tourner vers des technologies issues de start-up françaises.
Face à une "concurrence internationale forte", la patronne de la French Tech souhaite que les jeunes pousses françaises se distinguent sur les questions environnementales, de gouvernance, de parité ou d'inclusion.
"C'est un enjeu essentiel" pour avoir plus facilement accès aux fonds d'investissements et aux marchés publics, a-t-elle estimé.
Elle a en outre souligné la bonne position sur l'intelligence artificielle de la France, qui abrite des champions naissants comme Mistral AI.
Le sommet sur l'IA à Paris, les 10 et 11 février, devrait donner "un vrai coup de boost" à l'écosystème français autour de cette technologie en plein essor, qui a réussi à "se structurer très rapidement", selon Julie Huguet.
Fondatrice en 2017 de Coworkees, une plateforme de recrutement de travailleurs indépendants, et de Café Freelance, un média en ligne sur le sujet, Julie Huguet a ensuite revendu son entreprise au groupe Freelance.com. Elle a dirigé la déclinaison régionale alpine de la French Tech ces trois dernières années.
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