La start-up française Bioptimus, qui développe des modèles d'intelligence artificielle pour faire des simulations et des modélisations en biologie, a annoncé mardi une nouvelle levée de fonds, à hauteur 41 millions de dollars (environ 40 millions d'euros).
Avec ce nouveau tour de table, mené par le fonds Cathay Innovation avec la participation d'autres investisseurs, "Bioptimus franchit le cap des 76 millions de dollars de financement", évalue la biotech dans un communiqué.
Bioptimus intègre des données à plusieurs échelles --molécules, cellules, tissus, organismes entiers, mais aussi des images-- alors que la recherche biologique s'appuie historiquement sur des éléments biologiques isolés.
Après le lancement de son modèle d'IA dédié à la pathologie en juillet, baptisé H-Optimus-O, la société "s'apprête à dévoiler en 2025 un nouveau modèle".
Cet outil "permettra aux chercheurs de l'industrie pharmaceutique de simuler des processus biologiques complexes, de pronostiquer les maladies et les réactions aux traitements, et de concevoir des thérapies avec une précision inégalée", déclare Jean-Philippe Vert, co-fondateur et patron de Bioptimus, cité dans le communiqué.
"C'est presqu'un GPT de la biologie qui génère des simulations au lieu de textes ", simplifie le scientifique qui est églament directeur de la recherche de la licorne fanco-américaine Owkin.
Bioptimus s'appuie sur une équipe de 20 personnes, dont certains scientifiques issus de la licorne franco-américaine Owkin, qui utilise l'IA générative au service de la médecine, et d'anciens chercheurs de Google DeepMind, la division IA du géant américain.
La structure avait réalisé une première levée de fonds d'environ 35 millions de dollars il y a moins d'un an.