Il s'agit d'une enquête pour "immersion en mer de déchets ou autres matières" depuis un navire, a-t-il précisé à l'AFP, ajoutant que "des vérifications sont en cours afin de déterminer les conséquences exactes et motivations de cet acte".
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher a dénoncé dimanche sur franceinfo qu'un bateau avait déversé "plus de dix tonnes de gravats dans une aire marine protégée, sous prétexte de faire une campagne contre le chalutage de fond, à un endroit où les chaluts ne pénètrent pas, c'est profondément choquant".
"C'est illégal ce qu'ils ont fait et le procureur est saisi", avait-elle encore déclaré.
"Greenpeace n'a pas déversé des gravats mais bien quinze rochers d'une à deux tonnes chacun (...) des blocs de calcaire qui proviennent directement d'une carrière, un matériau similaire à ce qu'on peut retrouver naturellement dans le parc marin", a tenu à préciser l'ONG mardi.
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"La zone où les rochers ont été déposés est bel et bien affectée par le chalutage de fond" poursuit-elle dans un communiqué diffusé sur son site internet, assurant que son bateau "a d'ailleurs croisé quatre chalutiers qui étaient en pleine activité à quelques kilomètres de là".
"Il reste un peu de temps à Agnès Pannier-Runacher pour revoir son dossier avant la tenue du sommet de l'Unoc", la Conférence des Nations unies sur l'Océan, qui doit avoir lieu à Nice du 9 au 13 juin, écrit encore l'ONG.
Avec AFP.