Gratuité des transports à Paris: "A la fin, il y a toujours quelqu'un qui paie", ironise Griveaux

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a remarqué mardi qu'il y a toujours "à la fin quelqu'un qui paie" pour la gratuité, en réaction à la proposition d'Anne Hidalgo de rendre les transports publics parisiens gratuits.

Il s'est aussi interrogé sur le "caractère électoraliste" d'une telle mesure.

"La gratuité, à la fin, il y a toujours quelqu'un qui paie. Je ne connais pas de service qui soit entièrement gratuit", a-t-il déclaré sur France Inter, en notant qu'"on peut le financer, c'est parfaitement légitime, par l'impôt, par des taxes, par un mécanisme qui permette de dire que demain on circulera gratuitement".

M. Griveaux, auquel beaucoup prêtent des ambitions municipales à Paris, a par ailleurs suggéré aux trois élus parisiens mandatés pour étudier la faisabilité du mécanisme d'"aller rencontrer la région Ile-de-France qui est compétente sur le sujet".

La question "relève de la région, et pas de la maire de Paris. Peut-être est-elle candidate à la région Ile-de-France car le Stif (ex Syndicat des transports d'Ile-de-France, ndlr), dont la présidente est Mme Pécresse, est responsable de ça", a-t-il encore ironisé.

Disant avoir "toujours un doute sur le caractère électoraliste ou pas" d'une telle mesure, il a remarqué que la proposition intervenait au moment où Mme Hidalgo "sort un livre programme, un livre bilan, et où on sait qu'aujourd'hui elle est la candidate déclarée à la mairie de Paris à sa propre succession en 2020".

"C'est une étude, nous verrons" si une mesure en sort, a-t-il conclu.

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