"Gilets jaunes": réactions politiques à la quatrième journée de mobilisation

Voici une série de réactions politiques dimanche après la quatrième journée de mobilisation des "gilets jaunes".

- Gérard Larcher, président (LR) du Sénat: "Le désordre doit s'arrêter, ces manifestations doivent cesser. Je veux remercier nos forces de sécurité et les assurer de mon total soutien. C'est le temps du dialogue et des réponses de l'Etat à la France qui souffre dans le respect de l'ordre républicain et de nos institutions" (sur Twitter)

- Rachida Dati, eurodéputée LR et ancienne ministre de la Justice: "Non M. Philippe, la France ne sera pas le Koursk ! Les Français ne laisseront pas vos mesures les noyer (...) Les élus locaux ne peuvent plus être laissés seuls en première ligne à tenter d'éviter encore plus de fractures. Les forces de l'ordre et de secours ne peuvent plus être mobilisées jusqu'à l'épuisement" (communiqué)

- Gilbert Collard, député RN: "Il y a un ras-le-bol Macron, un épuisement économique, les gens n'en peuvent plus. On est mis dans le lot, les journalistes, les politiques. Ce qu'on entend, c'est un désespoir de vie. (...) M. Macron (doit) trouver les formules pour la paix publique et le maintien de la République. S'il ne trouve pas la formule de reconnexion avec le peuple, ça va être très difficile à gérer et quasiment ingérable" (à LCI).

- Julien Dray, ex-député, conseiller régional PS d'Ile-de-France : "Ce serait injuste de dire que tout est de la faute d'Emmanuel Macron (...) il paie aussi des tas de choses qui n'ont pas été faites comme il fallait, mais aussi une culture de la fatalité, la culture des grands équilibres économiques que nous avons tous acceptée, y compris la gauche (...) Il a 48 heures pour trouver le ton et les réponses. Son mandat est en jeu". (à Radio J)