France: un mois de juillet contrasté mais toujours plus chaud que les normales

Un début de mois caniculaire, puis quelques périodes de fraicheur: juillet 2025 aura connu une météo très contrastée, mais reste malgré tout près de 1 degré plus chaud que la normale sous l'effet du réchauffement climatique, a annoncé vendredi Météo-France.

"À l'échelle du mois et du pays, la température moyenne de 22,0°C a été supérieure de +0,9°C" par rapport à la période 1991-2020, elle-même déjà réchauffée par les émissions de gaz à effet de serre issues des activités humaines, indique le prévisionniste national dans son bilan mensuel.

Le mois dernier a débuté en pleine vague de chaleur - la 50e depuis 1947 et la 33e du XXIe siècle -, qui a démarré le 19 juin et s'est terminée le 4 juillet.

Ainsi les 1er et 2 juillet, des anomalies chaudes jusqu'à de +8°C par rapport aux normales ont été enregistrées à l'échelle nationale.

Localement, le thermomètre a plusieurs fois dépassé les 40 degrés, avec des nuits tropicales mettant les organismes à rude épreuve, lors de cet épisode caniculaire particulièrement précoce, long et intense.

Juillet a ensuite été marqué par deux périodes légèrement plus fraîches que la normale (anomalie de -2°C) sous l'effet de dépressions: l'une entre le 6 et le 9 juillet, avec des températures inférieures à 10°C le matin sur certaines régions, l'autre à partir du 21 juillet.

Du coté des précipitations, juillet se classe dans les normes à l'échelle nationale mais se caractérise aussi par de forts contrastes régionaux.

Les pluies, notamment sous forme d'orages, ont été abondantes sur le Languedoc et le Roussillon et sur le Nord-Ouest, très faibles du Sud-Ouest au Massif central ou encore sur le littoral des Alpes-Maritimes et de la Corse-du-Sud.

Ces précipitations permettent d'offrir un certain répit à la sécheresse des sols dans certaines régions sur la fin du mois.

Mais ce n'est pas le cas partout. Après une sécheresse débutée précocement en raison du déficit de pluies au printemps, une grosse partie sud et centre-ouest du pays, autour de l'Aquitaine, ainsi que le Nord-Pas-de-Calais, connaissent toujours des sols très secs, pénalisant les activités agricoles.