France Libertés s'élève contre le feu vert donné à un brevet sur une molécule antipaludique

L'association France Libertés a déploré jeudi le feu vert accordé par l'Office européen des brevets (OEB) à un brevet sur une molécule antipaludique, y voyant un cas de biopiraterie.

La fondation et la collectivité territoriale de Guyane s'en étaient pris en 2016 à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), qu'elles accusaient d'avoir utilisé des savoirs traditionnels pour isoler cette molécule.

Dans un communiqué, France Libertés a de nouveau affirmé jeudi que "ce brevet est un flagrant cas de biopiraterie" et que "cette décision met en péril l'utilisation des remèdes traditionnels, l'IRD pouvant en interdire l'usage par les communauté qui les ont découverts".

Alors que l'OEB a confirmé mercredi sans réserve la validité du brevet, "l'IRD récuse les accusations de biopiraterie formulées à son encontre", dans un communiqué publié jeudi. L'institut de recherche "dément également les affirmations selon lesquelles il retire des avantages exclusifs de l'exploitation de ce brevet".

"Nous avons affirmé notre volonté de partager les éventuels avantages liés à ce brevet avec les populations concernées, de façon strictement égalitaire", a ajouté son PDG, Jean-Paul Moatti, dans une réaction transmise à l'AFP.

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