Sur les six premiers mois de l'année 2025, le nombre de naissances en France a baissé de 2,2% par rapport à la même période en 2024, poursuivant la tendance de l'an passé et présageant d'un possible nouveau point bas annuel, a indiqué jeudi l'Insee.
Entre janvier et juin, 317.340 bébés ont vu le jour en France, selon les données provisoires de l'Institut national de la statistique.
Le nombre de naissances baisse dans toutes les régions sur un an, hormis dans les Pays de la Loire (+1,1%) et à Mayotte, (+1,3%). Parmi les régions comptant le plus de naissances, la baisse est de ?3,8% dans les Hauts-de-France, ?2,8% en Auvergne-Rhône-Alpes et de ?1,8% en Île-de-France.
Sur le seul mois de juin, le nombre de naissances a en revanche augmenté de 2,6% par rapport au même mois l'année dernière, qui avait été marqué par une natalité particulièrement faible, avec 54.186 naissances enregistrées.
Depuis 2022, le nombre de naissances annuelles est au plus bas depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. En 2023, il est passé sous la barre symbolique des 700.000.
En 2024, il avait encore reculé de 2,8%: 660.800 nouveau-nés avaient vu le jour, selon l'estimation révisée de l'Insee.
La baisse de la natalité a conduit le président Emmanuel Macron à appeler l'an dernier au "réarmement démographique" de la France et à annoncer des mesures visant à freiner la tendance. Le gouvernement planche notamment sur un nouveau "congé de naissance", qui pourrait être pris par la mère puis le père du bébé, avec un soutien financier plus important que l'actuel congé parental, indemnisé 456 euros par mois.
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