La finance peut-elle vraiment changer le monde ? Non pas qu’il y ait de bonnes raisons d’en douter mais on parle quand même de l’avenir de l’humanité ! Et si on doit trouver des solutions, pas question de remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui, l’urgence est là que ce soit pour le climat, la biodiversité, les inégalités ou encore les pollutions sous toutes leurs formes. S’il est tentant pour nombre d’acteurs (publics et privés) opportunistes de verdir à outrance discours, services, produits et actions, il ne faut pas s’y méprendre, ce n’est que le début d’un mouvement qui devra faire ses preuves. A l’heure où les outils de mesure de l’impact se multiplient, et où les attentes des épargnants sont de plus en plus exigeantes, on ne pouvait donc pas passer à côté du sujet quasi-existentiel de la finance verte : celui de sa contribution effective à la construction d'une société plus durable.