Le Parlement a donné mardi son feu vert à la nomination de François Jacq à la tête du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), a indiqué l'Assemblée nationale dans un communiqué.
L'Elysée avait annoncé début avril qu'Emmanuel Macron envisageait de nommer M. Jacq, jusqu'alors président de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), comme administrateur général du CEA.
Aux termes de la Constitution, une nomination proposée par le président de la République est acceptée si une majorité des trois cinquièmes, dans les commissions parlementaires compétentes, ne s'y oppose pas.
Après avoir auditionné M. Jacq, la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale a voté en faveur de sa nomination à l'unanimité des 25 votants, selon un communiqué de l'Assemblée. La commission du Sénat a également émis un avis favorable, a-t-il précisé.
Né en octobre 1965, François Jacq, ingénieur général des mines, a été conseiller pour le développement durable, la recherche et l'industrie au cabinet du Premier ministre François Fillon.
Nommé en 2009 président-directeur général de Météo France, il était depuis 2013 à la tête de l'Ifremer.
Le CEA était dirigé par Daniel Verwaerde, dont le mandat s'est terminé fin janvier. Il assurait depuis son propre intérim.
Organisme public de recherche à caractère scientifique, industriel et commercial, le CEA intervient dans les domaines de la défense et la sécurité, les énergies nucléaire et renouvelables, la recherche technologique pour l'industrie et la recherche fondamentale.
Il emploie plus de 16.000 personnes, sur dix sites, dont la moitié sont des sites militaires.