Le syndicat UPSE (Union des professionnels solidaires de l'événementiel) demande au gouvernement une "aide adaptée" aux auto-entrepreneurs du secteur, DJ, photographes, organisateurs d'événements ou fleuristes, affectés par une baisse d'activité liée à la cinquième vague de Covid-19.
Alors que "la crise montre depuis deux ans la précarité du secteur événementiel et du statut d'indépendant en particulier", et que le variant Omicron fait "encore des ravages en France", les auto-entrepreneurs de l'événementiel "n'ont désormais plus droit à aucune aide", affirme-t-il dans un communiqué.
Ces "DJ, photographes, organisateurs d'événements, fleuristes" travaillent souvent seuls, et bien qu'ayant "perdu leurs contrats, leurs événements, leur chiffre d'affaires", ils "ne sont concernés par aucun des dispositifs prévus par le gouvernement", explique l'UPSE.
"En l'absence de rentrées d'argent, ils ne peuvent se dégager aucun salaire et, n'ayant pas un statut de salariés, n'ont pas le droit au chômage partiel", tandis que l'aide coûts fixes n'est pas adaptée à leur situation, dans la mesure où les auto-entrepreneurs ont peu de frais fixes.
En conséquence, l'UPSE "demande de toute urgence une aide adaptée à ce statut, à l'instar de ce qui est proposé au secteur de la restauration et aux grandes entreprises du secteur événementiel".
Le gouvernement a annoncé lundi des aides renforcées et élargies aux entreprises des secteurs les plus affectés par la crise sanitaire : tourisme, hôtellerie et restauration.