Eolien en mer: les six projets confirmés, baisse du soutien public de 15 mds EUR (Macron)

Les six premiers projets de parcs éoliens en mer français vont pouvoir se poursuivre mais l'Etat va réduire de 15 milliards d'euros le soutien public dont ils vont bénéficier, a annoncé mercredi le président de la République.

Le gouvernement avait décidé de renégocier les financements publics accordés à ces parcs, attribués lors d'appels d'offres en 2012 et 2014, estimant qu'ils étaient trop élevés.

En cas d'échec de ces négociations, le gouvernement menaçait d'annuler les résultats de ces appels d'offres, une option qui inquiétait les industriels et les élus locaux.

L'accord trouvé va permettre à l'Etat d'"économiser sur la période 15 milliards d'euros d'argent public", a déclaré Emmanuel Macron lors d'un déplacement à Plévenon (Côtes-d'Armor), près de la zone où l'un des parcs doit être construit.

Parmi les six parcs concernés, trois sont développés par EDF, au large de Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Courseulles-sur-Mer (Calvados), deux par Engie au large du Tréport (Seine-Maritime) et de l'île de Noirmoutier (Loire-Atlantique), et un par l'espagnol Iberdrola, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Ils représentent chacun une puissance d'environ 500 mégawatts (MW) et doivent entrer en service progressivement à partir de 2021.

"La négociation a permis de diminuer de 40% la subvention publique et d'avoir un ajustement des tarifs (de rachat de l'électricité qui sera produite par ces parcs) de 30%", a détaillé le président de la République, devant des industriels et des élus.

Les tarifs accordés en 2012 et 2014 étaient compris entre 180 et 230 euros par mégawattheure produit, mais ces dernières années le coût de l'éolien en mer a fortement baissé en Europe, s'approchant à plusieurs reprises des 100 euros/MWh.

"Soulagement pour la filière. Et une excellente nouvelle pour la France qui va pouvoir valoriser son potentiel exceptionnel et accentuer son leadership mondial dans la transition énergétique", a réagi sur twitter la directrice générale des énergies renouvelables en France d'Engie, Gwenaëlle Huet.

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