"Nous nous étonnons du déclassement de ce ministère qui n'a plus rang d'Etat", fait savoir Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, dans un communiqué.
"Même si cette charge était avant tout symbolique, c'est un signal préoccupant", estime-t-il, alors que de nombreux dossiers attendent Elisabeth Borne: "la transition agro-écologique et la nouvelle PAC, la lutte contre la pollution de l'air, la transition énergétique avec un parc nucléaire à bout de souffle ou la rénovation thermique des logements, sans parler du CETA qui sacrifie le climat au bénéfice de certains lobbys économiques".
Pour le directeur général de l'ONG, "peu importe qui va endosser le rôle de ministre de la transition écologique, si le Président de la République et le Premier Ministre n'en font pas leur première priorité". Il appelle le gouvernement à accorder "une vraie priorité à la crise climatique et environnementale, notamment à travers ses arbitrages financiers".
Avec AFP
Vous avez apprécié cette information ? Pour nous permettre de préserver notre indépendance et vous proposer des contenus toujours plus nombreux et rigoureux, vous pouvez soutenir notre travail.
Si vous avez une minute et 1€, cela peut faire la différence pour nous. Merci ! #TousActeurs.