L'association demande au gouvernement de mettre en place une législation "à la hauteur des enjeux environnementaux" pour mettre fin au gaspillage des produits dans les grandes entreprises. L’émission "Capital" du 13 janvier a en effet dévoilé qu’Amazon détruisait de façon massive ses invendus. Selon les estimations d’élus CGT, environ 3,2 millions d’objets neufs ont été jetés en 2018.
L’enquête a débuté en septembre 2018 après un signalement d’Alma Dufour, membre de l’association "Les amis de la Terre". Un des journalistes de l’émission – Guillaume Cahour – s’est ensuite infiltré dans un entrepôt d’Amazon où sont stockés les produits invendus et a filmé leur destruction en caméra cachée. Selon Le Monde, cette destruction aurait pour origine la politique de stockage de l’entreprise qui dissuade les vendeurs de rapatrier leurs invendus. Amazon se dédouane ainsi de toute responsabilité car ce sont les vendeurs qui ordonneraient la destruction de ces produits.
La Secrétaire d’État Brune Poirson, invitée dans l'émission, a annoncé que le gouvernement ferait de la lutte contre le gaspillage une priorité et que des mesures seraient prises d'ici l'été à l’encontre des grandes entreprises (dans le cadre d’une loi sur l’économie circulaire). Elle a ajouté que ces plateformes deviendraient responsables de la fin de vie des produits qu’elles proposent à la vente.
La pétition a été mise à jour au lendemain de ces déclarations et on peut désormais y lire : "Agissons pour que ces annonces deviennent réalité et qu’elles ne soient pas vidées de leur substance par le lobby surpuissant d’Amazon". La puissante multinationale est devenue l’entreprise privée la plus chère du monde au début du mois de janvier (sa valeur boursière représente 797 milliards de dollars d’après Le Monde) et a livré plus de 5 milliards de produits via Amazon Prime en 2017 selon le site challenges.fr.
Après les "déserteurs" et les "bifurqueurs", qui sont les "écotafeurs" ?
