À Lyon, la marche pour le climat a réussi à mobiliser 10.000 manifestants, soit autant qu'il y a un mois selon la préfecture du Rhône, dans une chaleur étonnante faisant écho au sujet.
Selon les organisateurs, ils étaient entre 12.000 et 15.000 participants dans le centre-ville.
Dans la foule, beaucoup de familles, d'enfants qui avaient leur propre message, comme ce jeune garçon tenant sur un carton un "je suis concerné", avec un thermomètre à la place du crayon, en référence au "je suis Charlie".
Et les pancartes apparaissaient comme autant de cris citoyens pour dire l'urgence climatique: "tu t'es vu quand t'as fondu ?", "25° le 13 octobre, tu le sens le réchauffement climatique ?" ou encore cette dame qui se demandait où sont les insectes qui s'écrasaient sur le pare-brise quand elle était petite.
"Un rassemblement, c'est déjà un grand geste de la part de tous ces gens qui prennent sur leur temps de week-end", salue auprès de l'AFP Vincent Verzat, "YouTuber activiste" qui est l'un des organisateurs.
"Ce qu'il faut gagner maintenant, c'est faire plier la Société Générale pour qu'elle arrête d'investir dans les énergies fossiles", ajoute-t-il espérant que la mobilisation va se poursuivre via la site ilestencoretemps.fr.
Le cortège parti vers 16H00 de la place des Terreaux dans le centre ville devait se rendre à la métropole, située dans le quartier de la Part-Dieu.
Un lieu d'arrivée symbolique pour les organisateurs qui estiment aussi que la métropole n'en fait pas assez, notamment sur la qualité de l'air.
"Il y a beaucoup de métropoles européennes qui bougent, comme Oslo, ou Paris qui va interdire le diesel en 2024 et ici, on nous dit que ce n'est pas possible", s'indigne Vincent Verzat.
Dans l'Isère, 10.000 personnes ont également fait le déplacement à Grenoble, selon la préfecture.