Discours de Macron sur l'énergie: premières réactions politiques

Voici les premières réactions politiques, sur Twitter, après les annonces d'Emmanuel Macron, mardi matin, lors de la présentation de la programmation pluriannuelle de l'énergie:

- Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France Insoumise:

"Fermeture des centrales nucléaires repoussée à la Saint Glinglin, mensonges sur les soi-disant avantages de cette énergie dangereuse, entêtement dans la catastrophe industrielle et financière de l'EPR. Macron apporte la preuve de sa totale soumission au lobby nucléaire."

- Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (ex-FN):

"À ceux qui se demandent comment boucler leur budget dans 3 jours, Emmanuel Macron répond : rendez-vous dans 3 mois..." (...) "La confusion totale du discours présidentiel et le vide absolu en termes de solutions sont saisissants..."

- Laurence Sailliet, porte-parole des Républicains:

"Ce discours nous apprend qu'Emmanuel Macron n'est pas sorti dans la rue et n'a pas allumé sa télévision depuis que les +gilets jaunes+ expriment leur souffrance. C'est désespérant..."

- Daniel Fasquelle, député LR:

"La TICPE flottante pour tenir compte de l'évolution des cours des carburants dans le calcul des taxes, je l'ai proposée avec mes collègues du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale. Il est temps de vous réveiller monsieur le Président !"

- Ian Brossat, chef de file du PCF aux élections européennes:

"Il semble qu'il y ait un mot tabou dans notre pays : le mot +salaires+... Assez fou qu'on puisse disserter sur le pouvoir d'achat sans en dire un mot."

- Sarah El-Haïry, porte-parole du MoDem:

"Le Président de la République a donné un nouveau prisme pour regarder notre avenir: la révolution verte qui touchera l'emploi, la santé, le transport, l'industrie, le logement, l'énergie, l'agriculture. Tous les sujets sont touchés et doivent être pensés avec ce prisme."

- Julien Bayou, porte-parole d'Europe-Écologie-Les Verts:

"48.000 morts par an dus à la pollution mais plutôt que d'agir aujourd'hui, Macron va relancer trois mois de concertation, un Haut conseil... Dix ans après le Grenelle de l'environnement, cinq ans après la conférence environnementale. Inaction coupable."

- Laurence Rossignol, sénatrice PS:

"Les seules injustices sociales et fiscales seraient donc celles qui procèdent de la transition écologique? Pas un mot sur la redistribution des richesses, le niveau des salaires et l'avidité mortifère de l'économie financiarisée."

- Corinne Lepage, ex-ministre de l'Environnement:

"Discours bien décevant sur le mix énergétique et qui sonne vieux monde avec les arguments éculés sur les bienfaits du nucléaire."

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