Les réactions politiques se sont multipliées, mardi, à la suite des annonces d'Emmnanuel Macron lors de la présentation pluriannuelle de l'énergie. En voici de nouvelles:
- Christian Jacob, chef de file des députés LR: "Est-ce que oui ou non M. Macron maintient l'augmentation des carburants au 1er janvier 2019 sur le gasoil et sur l'essence? Tant que la réponse n'est pas claire sur le sujet, on n'est pas dans un climat apaisé. (...) Il y a aujourd'hui un ras-le-bol que les Français expriment et que le président en réalité n'entend pas. Il cherche à gagner du temps en nous inventant des mesures de concertation, en désignant ici ou là des experts... Le seul endroit d'ailleurs où on ne débat pas, c'est ici (à l'Assemblée)." (conférence de presse)
- Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI:
Sur le prix des carburants, le chef de l'Etat "essaye de faire un geste pour reculer sans en avoir l'air" avec une TIPP flottante. "Ce serait quand même mieux de dire: les augmentations qui sont prévues vont être suspendues pour 6 mois ou 9 mois, on se met autour de la table. Et quand on nous parle de grande concertation nationale, j'ai entendu concertation locale, sur tout le territoire mais locale." (conférence de presse)
- Valérie Rabault, présidente du groupe PS à l'Assemblée nationale:
"Emmanuel Macron doit se rendre compte des hausses délirantes votées par sa majorité. Son discours ce matin est hors-sol. Il ne répond pas à la question du pouvoir d'achat." (tweet)
- Eric Ciotti, député LR:
"Le président se transforme en professeur, si les Français manifestent c'est qu'ils ne comprennent pas. Il crée un comité Théodule pour instruire, rééduquer et expliquer sans dévier de sa fiscalité confiscatoire. Le cri de détresse populaire est balayé par l'hyper technocratie." (tweet)
- Louis Aliot, membre du bureau exécutif du RN (ex-FN):
"Les +gilets jaunes+ vont très mal prendre ce genre de discours de technocrates qui s'adresse à des initiés mais qui ne parle absolument pas aux gens qui souffrent. (...) Un discours vraiment déconnecté: il a parlé écologie, mais a-t-il ne serait-ce que répondu à une seule question que se posent les +gilets jaunes+ ? Je peux vous dire que non." (sur BFMTV)