Dépendance: "Plein de choses à imaginer" pour financer la prise en charge (Montchalin, LREM)

Jours de solidarité, assurances privées, travailler plus longtemps: "Il y a plein de choses à imaginer" et "plein d'options sur la table" pour financer la prise en charge de la dépendance, a estimé jeudi la députée LREM Amélie de Montchalin.

Edouard Philippe s'était dit ouvert mi-mars à l'idée de "travailler plus longtemps" pour financer cette prise en charge par la Sécurité sociale, tout en excluant de modifier l'âge de départ dans le cadre de la réforme des retraites en cours de préparation.

Sur cette réforme, "le Premier ministre a été très clair: il s'agit d'unifier, de rendre juste et lisible" le système, a assuré Amélie de Montchalin dans un entretien vidéo à L'Opinion.

Parallèlement, sur le sujet de la dépendance, "il y a plein d'options sur la table", a-t-elle noté: "il y a les options des jours de solidarité, la possibilité de demander un financement notamment privé sur l'épargne des ménages, il y a les systèmes d'assurance privée, un cinquième risque...", a-t-elle énuméré.

"Il peut y avoir la fiscalité, il peut y avoir une question de travailler plus longtemps", a-t-elle ajouté.

Mais "c'est un débat qu'il faut avoir de manière séparée, car d'un côté on a un système contributif, avec des cotisations retraite qui ouvrent des droits, et de l'autre côté on a un débat, et je trouve intéressant qu'on puisse ensuite faire les arbitrages", a-t-elle développé, estimant qu'"il y a plein de choses à imaginer".

De son côté, le candidat de Générations pour les européennes Benoît Hamon a proposé sur France 2 "une journée de solidarité des plus grandes fortunes" pour financer la dépendance.

"Pourquoi ceux qui consentent de moins en moins à l'impôt et ont obtenu la baisse de l'impôt sur la fortune ne seraient pas mis exceptionnellement à contribution?", a-t-il demandé.

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